Tendance des émissions
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Scénario de référence

Réduction « inconditionnelle » et « conditionnelle » par rapport à BAU (2025-2030)

L’impact de ces mesures sur la réduction des émissions a été évalué à travers l’outil GACMO. Les résultats montrent une réduction importante des émissions du secteur. En effet, sans les mesures, les émissions passeront à 11 766 ktCO2 en 2030 et avec les mesures, ces émissions seront de 6 432 ktCO2 soit une réduction de 5 324 ktCO2. La figure 5 ci-après présente l’impact des mesures des réductions (Inconditionnelles et Conditionnelles) par rapport à BAU-2025 et BAU-2030.

Emissions projetées des émissions du scénario « avec mesures supplémentaires »

Les méthodes d’estimation montrent des résultats différents. La méthode économétrique prévoit une forte augmentation des émissions, atteignant 11 775,60 ktonnes CO₂eq en 2045. La méthode polynomiale réduit cette hausse, mais les émissions restent à 7 124,04 ktonnes CO₂eq en 2045. La régression linéaire montre une légère baisse avec 3 413,77 ktonnes CO₂eq en 2045. Enfin, la méthode d’intensité offre les meilleurs résultats avec une forte réduction des émissions, atteignant 2 326,48 ktonnes CO₂eq en 2045. Ces résultats indiquent que l’approche par intensité est la plus adaptée pour le Niger pour réduire ses émissions de façon significative.

Dans le scénario sans mesure (orange), les émissions augmentent constamment, dépassant 4500 ktonnes CO₂eq en 2045, ce qui reflète l’absence de politiques climatiques. Le scénario avec mesure (bleu) montre une légère diminution, atteignant environ 3500 ktonnes CO₂eq, indiquant un impact limité des politiques actuelles. En revanche, le scénario avec mesure supplémentaire (vert) présente une réduction significative des émissions, qui tombent sous les 2500 ktonnes CO₂eq en 2045, démontrant l’efficacité d’actions renforcées. Cette analyse souligne l’importance de mesures supplémentaires pour atteindre des objectifs climatiques ambitieux. 

Emissions agrégées du secteur PIUP (unité massique)

Emissions projetées selon le scénario « sans mesure »

Les projections des émissions du secteur PIUP selon le scénario « sans mesure » révèlent une divergence importante entre les deux méthodes utilisées. La méthode polynomiale prévoit une augmentation rapide et exponentielle des émissions, atteignant 9 498,64 ktonnesCO2eq en 2045, contre seulement 2 723,40 ktonnesCO2eq en 2025. En revanche, la régression linéaire montre une croissance plus modérée, avec une augmentation de 1 007,69 ktonnesCO2eq sur la même période, atteignant 2 340,43 ktonnesCO2eq en 2045. Compte tenu du contexte du Niger, caractérisé par des ressources limitées et des données souvent incertaines, l’approche polynomiale, es la plus adaptée.

Les projections des émissions dans le scénario « avec mesures » selon l’approche polynomiale et linéaire. L’approche polynomiale révèle une augmentation modérée des émissions, passant de 2 606,54 ktonnesCO2eq en 2022 à 6 649,05 ktonnesCO2eq en 2045. Par rapport au scénario « sans mesure », où les émissions atteignent 9 498,64 ktonnesCO2eq en 2045, cette méthode montre l’efficacité des mesures d’atténuation, tout en reflétant une croissance progressive liée au développement économique et démographique. L’approche polynomiale semble êtreplus adaptée au contexte du Niger, permet de mieux anticiper l’impact des mesures dans un environnement où les changements structurels et économiques influencent fortement les émissions. Cette méthode offre une base solide pour élaborer des politiques réalistes et efficaces tout en sensibilisant sur la nécessité de renforcer les actions pour maintenir les émissions sous contrôle.

Emissions projetées avec scénario « avec mesures supplémentaires »

L’approche polynomiale projette une réduction progressive mais mesurée des émissions, atteignant 4 939,29 ktonnesCO2eq en 2045, contre 6 649,05 ktonnesCO2eq dans le scénario « avec mesures » et 9 498,64 ktonnesCO2eq dans le scénario « sans mesure ». En revanche, l’approche linéaire anticipe des réductions plus drastiques, avec des émissions qui passent de 1 228,79 ktonnesCO2eq en 2025 à 1 217,03 ktonnesCO2eq en 2045. Les résultats de l’analyse montrent que l’approche polynomiale est plus réaliste pour un contexte comme celui du Niger, où les mesures supplémentaires nécessitent du temps et des ressources pour être pleinement efficaces

Le graphique met en évidence les projections des émissions pour le secteur PIUP selon trois scénarios : « sans mesure », « avec mesure » et « avec mesure supplémentaire ». Le scénario « sans mesure » montre une hausse rapide des émissions, atteignant près de 9 500 ktonnesCO2eq en 2045, tandis que le scénario « avec mesure » les réduit à environ 6 650 ktonnesCO2eq grâce à des actions correctives initiales. Le scénario « avec mesure supplémentaire » affiche la meilleure performance, limitant les émissions à environ 4 940 ktonnesCO2eq en 2045, ce qui souligne l’efficacité accrue des mesures renforcées. 

Emissions du secteur AFAT(unité massique)

Scénario de référence

Selon les résultats du tableau, la méthode économétrique projette une augmentation progressive, atteignant 50 080,64 ktonnes en 2045, reflétant une croissance modérée des émissions. La méthode polynomiale prévoit une hausse plus rapide, atteignant 57 191,17 ktonnes, indiquant une sensibilité accrue aux variables d’entrée. La régression linéaire montre une trajectoire plus stable avec une hausse limitée à 38 071,16 ktonnes, soulignant une approche conservatrice. En revanche, la méthode d’intensité projette une explosion des émissions à 253 705,97 ktonnes.

Les résultats du tableau montrent que la méthode économétrique prévoit une augmentation progressive des émissions, passant de 27 376,35 ktonnes en 2022 à 35 056,45 ktonnes en 2045, avec un rythme de croissance modéré. La méthode polynomiale projette également une hausse, mais à un rythme légèrement plus élevé, atteignant 40 033,82 ktonnes en 2045. La régression linéaire, quant à elle, montre une augmentation beaucoup plus lente, atteignant un pic de 26 649,81 ktonnes en 2045, ce qui peut être interprété comme une estimation plus stable et conservatrice. Enfin, la méthode d’intensité propose des projections nettement plus élevées, avec 177 594,18 ktonnes en 2045, suggérant une escalade irréaliste des émissions. Dans le contexte du Niger, où les infrastructures et les politiques sont encore en développement, la méthode de régression linéaire semble la plus réaliste et adaptée, car elle présente une progression modérée des émissions.

La figure ci-dessous présente les missions projetées selon les différents scénarios par m’approche linéaire.  Ce graphique montre les émissions de CO₂ projetées pour différentes méthodes, avec ou sans mesures supplémentaires. Le scénario sans mesure (en orange) indique que les émissions augmenteront fortement au fil des années. Le scénario avec mesure (en bleu) montre que les émissions restent stables autour de 25 000 ktonnes, tandis que le scénario avec mesure supplémentaire (en vert) prévoit une diminution des émissions, atteignant environ 22 500 ktonnes en 2045. Cela montre l’importance de prendre des mesures supplémentaires pour réduire les émissions de CO₂ à long terme.

Emissions du secteur Déchets (unité massique)

Emissions projetées avec scénario « sans mesures »

La méthode économétrique prévoit une forte augmentation des émissions, atteignant 3 439,72 ktonnes CO₂eq en 2045, ce qui représente la plus grande hausse. La méthode polynomiale suit une trajectoire similaire mais légèrement inférieure, avec 3 234,80 ktonnes CO₂eq en 2045. La méthode de régression linéaire montre une progression plus modérée, atteignant 2 448,84 ktonnes CO₂eq en 2045, ce qui en fait une projection plus réaliste et alignée sur une tendance stable. Enfin, la méthode d’intensité projette des émissions de 2 836,73 ktonnes CO₂eq en 2045, légèrement supérieures à celles de la régression linéaire.

Selon le tableau ci-dessous, la méthode économétrique montre une augmentation relativement importante, atteignant 2 407,81 ktonnes CO₂eq en 2045, indiquant une efficacité modérée des politiques climatiques. La méthode polynomiale projette une augmentation plus modérée, avec 2 264,36 ktonnes CO₂eq, tandis que la méthode d’intensité montre une réduction notable, atteignant 1 985,71 ktonnes CO₂eq en 2045. Enfin, la méthode de régression linéaire présente la trajectoire la plus faible et stable, avec seulement 1 714,19 ktonnes CO₂eq en 2045, suggérant un impact significatif des mesures mises en place.

Emissions projetées selon le scénario « sans mesure »

Le scénario sans mesure, présenté dans le tableau 36, montre une augmentation continue des émissions de CO₂ au fil des années. En 2022, les émissions sont de 1 475,34 Ktonnes CO₂eq. En 2025, elles atteignent 2 278,99 Ktonnes, puis augmentent encore pour atteindre 4 919,39 Ktonnes en 2035 et 7 559,78 Ktonnes en 2045 selon le modèle économétrique. Les autres modèles, tels que le polynomiale, la régression linéaire et l’intensité, montrent aussi une tendance à la hausse, bien que les chiffres varient légèrement entre les méthodes. Cela indique une trajectoire de croissance des émissions dans ce scénario, sans intervention pour les réduire.

Dans le scénario avec mesure, les émissions de CO₂ sont également projetées pour augmenter au fil des années, mais à un rythme différent selon la méthode utilisée. Selon le modèle économétrique, les émissions augmentent à 2 160,49 ktonnes en 2025, puis à 4 161,80 ktonnes en 2035, et culminent à 5 291,85 ktonnes en 2045. La méthode polynomiale prévoit également une augmentation, avec des émissions de 1 578,11 ktonnes en 2025, atteignant 2 173,92 ktonnes en 2035, et 2 579,53 ktonnes en 2045, ce qui correspond. La régression linéaire indique une croissance plus lente, avec des émissions de 1 306,39 ktonnes en 2025, et 1 523,56 ktonnes en 2045. Enfin, le modèle d’intensité suit une tendance similaire à l’économétrique, atteignant 5 397,64 ktonnes en 2045. Ce scénario montre donc une réduction par rapport au scénario sans mesure, bien que les émissions continuent d’augmenter, elles restent inférieures à celles projetées sans intervention. Ces résultats indiquent que l’approche polynomiale est la plus adaptée pour le Nier pour réduire ses émissions de façon significative.

Le graphique illustre l’évolution des émissions de gaz à effet de serre (ktCO2eq) entre 2022 et 2045 selon trois scénarios. Sans mesure (orange), les émissions augmentent fortement, passant de 1 500 ktCO2eq à plus de 3 500 ktCO2eq, montrant une aggravation rapide. Avec mesure (bleu), la progression est plus modérée, atteignant environ 2 500 ktCO2eq en 2045. Avec mesure supplémentaire (vert), les émissions restent les plus basses, augmentant légèrement mais restant sous 2 000 ktCO2eq. Cela démontre l’efficacité des mesures renforcées pour limiter la hausse des émissions.

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