Dans le processus d’élaboration des Inventaires des Gaz à Effet de Serre (IGES) relatif au Rapport Biennal Actualisé (RBA), des sessions de formations des experts sur les lignes directrices IPPC 2006, le logiciel IPCC 2006 (version 2.69) et l’outil RISQ ont été assurées par le Centre Interprofessionnel Technique d’Étude de la Pollution Atmosphérique (CITEPA).
Les données et informations collectées proviennent des bases des données de l’Institut National de la Statistique (INS-Niger), du Système d’Informations Energétiques (SIE-Niger), de la FAO et de la Banque Mondiale afin de compléter les données des inventaires.
Les sources des données et informations sont nationales à travers le Système d’Information Energétique (SIE-Niger). Le SIE-Niger a pour objectif de collecter et de mettre à jour une base des données énergétiques, l’élaboration des bilans énergétiques annuels, à travers un réseau de fournisseurs de données, notamment la SONICHAR, la SML, la COMINAK, la SOMAIR, la SORAZ, la CNPC, la Douane, la SONIDEP, la SNCC, la NIGELEC, la MCC, les ministères techniques.
La méthodologie 2006 du GIEC a été utilisée selon deux (02) approches :
L’approche de référence de niveau 1 : elle nécessite des statistiques sur la production de combustibles, leur importation-exportation ainsi que sur les variations de leurs stocks. Elle requiert également une quantité limitée de données sur la consommation de combustibles utilisés à des fins non énergétiques où le carbone peut être exclu.
L’approche sectorielle de niveau 1 : la méthode consiste au calcul des émissions à partir de la transformation des sources d’énergie primaire ou secondaire en énergie secondaire ou utile des différents secteurs d’activités économiques. Le logiciel du GIEC IPCC 2006 version 2.67 a été utilisé pour la compilation.
Les principales sources des données issues des procédés industriels et de l’utilisation des produits sont :
- La Malbaza Cement Company pour la production du ciment et du clinker ;
- La Société des Mines de l’Air (SOMAIR) et la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK) pour la consommation du lubrifiant, la consommation et le recyclage d’acide nitrique, le recyclage et la consommation d’acide sulfurique ;
- Le Système d’information Énergétique pour les importations et les exportations des produits tels que les asphaltes, les bitumes, la soude, etc. ;
- La Société Nigérienne de Charbon d’Anou Araren (SONICHAR) pour la consommation des produits non énergétiques comme lubrifiant ;
- La Société de Raffinage de Zinder (SORAZ), la Société Nigérienne d’Électricité (NIGELEC) et la China National Petroleum Corporation (CNPC) pour la consommation des produits non énergétiques ;
- La Société Nigérienne des Produits Pétroliers, actuellement dénommé la Société Nigérienne des Pétroles (SONIDEP) pour l’exportation et la vente des produits pétroliers.
Les calculs des émissions sont menés conformément aux décisions 1/CP.16 et 2/CP.17. A cet effet, les méthodologies contenues dans les lignes directrices 2006 du GIEC et le logiciel « IPCC Inventory Software, Version 2.69 » ainsi que la base des données du SN-IGES ont été utilisées. Le Guide d’inventaire des émissions EMEP/CORINAIR (EEA, 2016) a aussi servi de base de Facteurs d’Emission (FE) pour estimer les émissions des GES indirects. Les FE sont extraits de la Banque des Données des Facteurs d’Emission (BDFE) du GIEC. Pour toutes les catégories de source considérées et conformément aux lignes directrices 2006 et le logiciel IPCC 2006, la méthode du niveau 121 est utilisée pour les estimations des émissions sauf pour l’industrie minérale. La présence des données d’activités sur la production du clinker conduira à l’utilisation de la méthode du niveau 2.
Les principales sources des données et informations utilisées proviennent des services étatiques et des Partenaires Techniques et Financiers :
- Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG/EL) ;
- Office National des Aménagements Hydro Agricoles (ONAHA) ;
- Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) ;
- Direction de la Protection de la Nature et de l’Équipement (DPNE) ;
- Centre National de Surveillance Écologique et Environnementale (CNSEE) ;
- Direction de la Gestion Durable des Terres (DGDT) ;
- Directions Régionales de l’Environnement (DRE) ;
- Secrétariat Exécutif du CNEDD ;
- Comité Interministériel d’Orientation-CIO (Cabinet du Président de la République)
- Cellule d’Analyse des Politiques et de l’Évaluation de l’Action Gouvernementale-CAPEG,
- Cabinet du Premier Ministre ;
- Programme Alimentaire Mondial ;
- Institut National de la Statistique.
Les calculs des émissions sont menés conformément aux décisions 1/CP.16 et 2/CP.17. A cet effet, les méthodes décrites dans le guide méthodologique du GIEC 2006, volume 4 ont été utilisées. Les émissions sont calculées via le système RISQ. Le Guide d’inventaire des émissions EMEP/CORINAIR (EEA, 2016) a aussi servi de base de Facteurs d’Émission (FE) pour estimer les émissions des GES indirects. Les FE sont extraits de la Banque des Données des Facteurs d’Émission (BDFE) du GIEC.
La plupart des données et informations utilisées pour ce secteur proviennent des études faites au niveau national et régional. D’autres sources d’informations sont mises à profit. Il s’agit principalement de la FAO et de la Banque mondiale. Des données supplémentaires ont été collectées lors d’une mission de collecte des données et informations.
Les calculs des émissions sont menés conformément aux méthodologies contenues dans les lignes directrices 2006 du GIEC relatif au secteur et le logiciel « IPCC Inventory Software, Version 2.69 ».
Les gaz indirects, pour des questions méthodologiques, ont été estimés grâce aux lignes directrices de l’EMEP/CORINAIR
