Les émissions dans le secteur de l’énergie, de l’industrie, de l’agriculture/foresterie et des déchets.
Emissions du secteur Energie (unité massique)
Emissions agrégées du secteur PIUP (unité massique)
Émissions par gaz
Les principales émissions imputables aux PIUP concernent donc le CO2, N2O, HFCs-134a, les COVNM, NOX et le SO2 (Tableau 28). Ainsi, les résultats de l’inventaire de GES du secteur PIUP montre pour un total évalué à 1 365,75 GgCO2eq en 2020, les HFC sont prédominants avec 97,02% de contribution suivi de CO2 et du N2O avec respectivement 2,85% et 0,13%
Emissions du secteur AFAT(unité massique)
Émissions par catégories de source hors Foresterie et autres
L’analyse des émissions globales par catégories de source hors FAT (Figure 29) fait ressortir que la « Fermentation entérique » est la première source d’émission avec 19 090,772 GgCO2eq (63,633%) des émissions totales suivies respectivement des « émissions directs de N2O provenant des sols aménagés » avec 8 187,695 GgCO2eq (27,291%) et des « Emissions indirects de N2O des sols aménagés » avec 1 776,482 GgCO2eq (5,921%).
La catégorie de source « Gestion de fumier » émet 775,635 GgCO2eq (2,585%). Les catégories source « Emissions dues au brûlage de la biomasse » avec 81,714 GgCO2eq (0,426%).
Les sous catégories « Riziculture » avec 40,160 GgCO2eq (0,133%), « Application d’Urée » avec 2,225 GgCO2eq (0,007%) et « Emissions indirectes de N2O provenant de la gestion de fumier » avec 0,312 GgCO2eq (0,001%) ont chacune une faible part dans les émissions globales.
Les émissions de CO2 avec 3 871,021 GgCO2 contribuent à 11,43% aux émissions totales du secteur.
Affectation des terres
L’analyse des émissions incluant le sous-secteur FAT montre que les émissions globales par catégorie de source font ressortir que la « Fermentation entérique » est la première source d’émission avec 19 090,772 GgCO2eq (56,365%) suivies respectivement des « émissions directs de N2O provenant des sols aménagés » avec 8187,695 GgCO2eq (24,174%) et des « prairies » avec 3 451,684 GgCO2 (10,191%).
L’analyse des émissions par gaz directs représentée sur la figure 28, montre une prédominance du CH4 dans les émissions globales du secteur avec 19 988,280 GgCO2eq (59,01%) dont 95,510% proviennent de la sous-catégorie de source « Fermentation entérique », 3,880% de la « gestion du fumier », 0,409% des « Emissions dues au brûlage de biomasse » et 0,201% de la « Riziculture ».
Emissions du secteur Déchets (unité massique)
Emission par catégorie
L’analyse des émissions globales par catégories de source (Figure 39) fait ressortir que le « traitement et rejet des eaux usées » est la première source d’émission avec 1 143,39 GgCO2eq soit 94,33% des émissions suivi de la catégorie « Elimination des déchets solides » avec 57,97GgCO2eq (4,78%). En dernière position s’affiche la catégorie « incinération et brûlage à l’air libre des déchets » avec 10,81GgCO2eq (0,89%). L’importance des émissions liées au traitement des eaux usées domestiques peut s’expliquer entre autres par l’absence de données détaillées sur les types de traitement, le degré d’utilisation de la méthode de traitement ou de voie d’évacuation pour chaque classe de revenu.
Emission par gaz
L’analyse des émissions par gaz directs, représentée sur la Figure 40, montre une prédominance du N20 dans les émissions globales du secteur avec 1 069,7 GgCO2eq (88,25%) dont 99,90% proviennent de la sous-catégorie traitement et rejet des eaux usées domestiques. Cela s’explique par la non présence d’un dispositif de traitement des eaux usées au niveau national sur la période considérée.
Le CH4 est le deuxième gaz émis avec 137,84 GgCO2eq (11,37%) dont 50,52% proviennent du traitement et rejet des eaux usées domestiques suivi de l’élimination des déchets solides municipaux avec 42,05%, de brûlage à l’air libre des déchets avec 3,72% et de traitement et rejet des eaux usées industrielles avec 3,70%. Le CO2 a une faible part dans les émissions globales (0,38%) avec 76,71% de ces émissions provenant du brûlage à l’air libre des déchets et 23,29% de l’incinération des déchets hospitaliers. Le gaz indirect émis dans le secteur Déchets est constitué du COVNM. Il est issu de la décomposition des DSM. Ces émissions sont évaluées à 1,13 Gg en 2020.
