Sources et méthode de calcul
Dans le processus d’élaboration des Inventaires des Gaz à Effet de Serre (IGES) relatif au Rapport Biennal Actualisé (RBA), des sessions de formations des experts sur les lignes directrices IPPC 2006, le logiciel IPCC 2006 (version 2.69) et l’outil RISQ ont été assurées par le Centre Interprofessionnel Technique d’Étude de la Pollution Atmosphérique (CITEPA).
Les données et informations collectées proviennent des bases des données de l’Institut National de la Statistique (INS-Niger), du Système d’Informations Energétiques (SIE-Niger), de la FAO et de la Banque Mondiale afin de compléter les données des inventaires.
Sources des données et informations
Les sources des données et informations sont nationales à travers le Système d’Information Energétique (SIE-Niger). Le SIE-Niger a pour objectif de collecter et de mettre à jour une base des données énergétiques, l’élaboration des bilans énergétiques annuels, à travers un réseau de fournisseurs de données, notamment la SONICHAR, la SML, la COMINAK, la SOMAIR, la SORAZ, la CNPC, la Douane, la SONIDEP, la SNCC, la NIGELEC, la MCC, les ministères techniques.
Méthodologie d’estimation des émissions
La méthodologie 2006 du GIEC a été utilisée selon deux (02) approches :
L’approche de référence de niveau 1 : elle nécessite des statistiques sur la production de combustibles, leur importation-exportation ainsi que sur les variations de leurs stocks. Elle requiert également une quantité limitée de données sur la consommation de combustibles utilisés à des fins non énergétiques où le carbone peut être exclu.
L’approche sectorielle de niveau 1 : la méthode consiste au calcul des émissions à partir de la transformation des sources d’énergie primaire ou secondaire en énergie secondaire ou utile des différents secteurs d’activités économiques. Le logiciel du GIEC IPCC 2006 version 2.67 a été utilisé pour la compilation.
Sources des données et informations
Les principales sources des données issues des procédés industriels et de l’utilisation des produits sont :
-
Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG/EL) ;
-
Office National des Aménagements Hydro Agricoles (ONAHA) ;
-
Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) ;
-
Direction de la Protection de la Nature et de l’Équipement (DPNE) ;
-
Centre National de Surveillance Écologique et Environnementale (CNSEE) ;
-
Direction de la Gestion Durable des Terres (DGDT) ;
-
Directions Régionales de l’Environnement (DRE) ;
-
Secrétariat Exécutif du CNEDD ;
-
Comité Interministériel d’Orientation-CIO (Cabinet du Président de la République)
-
Cellule d’Analyse des Politiques et de l’Évaluation de l’Action Gouvernementale-CAPEG,
-
Cabinet du Premier Ministre ;
-
Programme Alimentaire Mondial ;
-
Institut National de la Statistique.
Méthodologie d’estimation des émissions
Les calculs des émissions sont menés conformément aux décisions 1/CP.16 et 2/CP.17. A cet effet, les méthodes décrites dans le guide méthodologique du GIEC 2006, volume 4 ont été utilisées. Les émissions sont calculées via le système RISQ. Le Guide d’inventaire des émissions EMEP/CORINAIR (EEA, 2016) a aussi servi de base de Facteurs d’Émission (FE) pour estimer les émissions des GES indirects. Les FE sont extraits de la Banque des Données des Facteurs d’Émission (BDFE) du GIEC.
Sources des données et informations
Les principales sources des données et informations utilisées proviennent des services étatiques et des Partenaires Techniques et Financiers :
-
Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG/EL) ;
-
Office National des Aménagements Hydro Agricoles (ONAHA) ;
-
Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) ;
-
Direction de la Protection de la Nature et de l’Équipement (DPNE) ;
-
Centre National de Surveillance Écologique et Environnementale (CNSEE) ;
-
Direction de la Gestion Durable des Terres (DGDT) ;
-
Directions Régionales de l’Environnement (DRE) ;
-
Secrétariat Exécutif du CNEDD ;
-
Comité Interministériel d’Orientation-CIO (Cabinet du Président de la République)
-
Cellule d’Analyse des Politiques et de l’Évaluation de l’Action Gouvernementale-CAPEG,
-
Cabinet du Premier Ministre ;
-
Programme Alimentaire Mondial ;
-
Institut National de la Statistique.
Méthodologie d’estimation des émissions
Les calculs des émissions sont menés conformément aux décisions 1/CP.16 et 2/CP.17. A cet effet, les méthodes décrites dans le guide méthodologique du GIEC 2006, volume 4 ont été utilisées. Les émissions sont calculées via le système RISQ. Le Guide d’inventaire des émissions EMEP/CORINAIR (EEA, 2016) a aussi servi de base de Facteurs d’Émission (FE) pour estimer les émissions des GES indirects. Les FE sont extraits de la Banque des Données des Facteurs d’Émission (BDFE) du GIEC.
Sources des données et informations
La plupart des données et informations utilisées pour ce secteur proviennent des études faites au niveau national et régional. D’autres sources d’informations sont mises à profit. Il s’agit principalement de la FAO et de la Banque mondiale. Des données supplémentaires ont été collectées lors d’une mission de collecte des données et informations.
Les calculs des émissions sont menés conformément aux méthodologies contenues dans les lignes directrices 2006 du GIEC relatif au secteur et le logiciel « IPCC Inventory Software, Version 2.69 ».
Les gaz indirects, pour des questions méthodologiques, ont été estimés grâce aux lignes directrices de l’EMEP/CORINAIR
Données d’activités
Données et informations d’entrées
Les principales sources de données sont entre autres :
-
La Malbaza Cement Company (MCC) qui produit le ciment et le clinker ;
-
La Société des Mines de l’Air (SOMAIR) et la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK) pour la consommation du lubrifiant ; la production, consommation et recyclage d’acide nitrique ; la production, consommation d’acide sulfurique et la manipulation des solvants ;
-
Le Système d’Informations Énergétiques (SIE) pour les importations et exportations des lubrifiants ;
-
La Société Nigérienne de Charbon d’Anou Araren (SONICHAR) pour la consommation des produits non énergétiques comme le lubrifiant ;
-
La Société Nigérienne d’Électricité (NIGELEC), la Société de Raffinage de Zinder (SORAZ) et la China National Petroleum Corporation (CNPC) pour la consommation des produits non énergétiques ;
-
La Société Nigérienne du Pétrole (SONIDEP) pour l’exportation et la vente des produits.
Données et informations d’entrées
Données d’activités du secteur PIUP
Les inventaires ont couvert les gaz directs : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’hémioxyde d’azote (N2O) et les gaz indirects qui sont les oxydes d’azote (NOX) et le monoxyde de carbone (CO). Les données utilisées sont collectées au niveau du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG/EL), du Ministère en charge de l’Environnement à travers le CNSEE et la DGEF, de la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricole (CAIMA), de l’Office National des Aménagements Hydroagricoles (ONAHA), du Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA), etc. Certaines données de base non disponibles ont été générées à partir du jugement d’experts et/ou par extrapolation, en tenant compte des circonstances nationales. Les facteurs d’émissions par défaut du GIEC sont utilisés pour les estimations.
Données et informations d’entrées
Données d’activités sur sous-secteur Agriculture/Elevage
Les catégories de source étudiées dans le cadre de l’inventaire des GES dans le secteur des déchets sont :
-
Élimination des déchets solides (4.A.) ;
-
Incinération et brûlage à l’air libre des déchets (4.C.) ;
-
Traitement et rejet des eaux usées (4.D.).
La détermination des données d’activités et de facteurs contribuant aux estimations des émissions sont basées suivant les équations paramétriques des lignes directrices 2006 du GIEC (volume déchets).
Les estimations des méthodes de Niveau 1 sont utilisées pour l’ensemble des catégories de source en dehors de l’élimination des déchets solides où la méthode DPO (niveau 2) a été utilisée. Les facteurs et paramètres d’émission utilisés pour l’atteinte des objectifs de l’étude sont tirés des lignes directrices du GIEC 2006 – Volume 5, la base de données d’inventaire et du jugement d’experts
Données et informations d’entrées
Données d’activités du secteur Déchets
Données et informations d’entrées
Emission par gaz
Il s’agit :
-
Émissions totales du CO2 incluant les absorptions de CO2 ;
-
Émissions totales du CO2 excluant les absorptions de CO2 ;
-
Émissions totales de CH4 incluant les émissions de CH4 issues du secteur UTCATF ;
-
Émissions totales de CH4 excluant les émissions de CH4 issues du secteur UTCATF ;
-
Émissions totales de N2O incluant les émissions de N2O issues du secteur UTCATF ;
-
Émissions totales de HFC ;
-
Émissions totales de PFC ;
-
Émissions totales de SF6.
Deux méthodes sont utilisées à savoir la régression linéaire et la régression polynomiale.
Données et informations d’entrées
Méthode de regression linéaire
Emissions projetées selon la méthode de régression linéaire avec scénario « sans mesures »
Principaux gaz directs projetés avec scénario « avec mesure » selon la méthode linéaire
Principaux gaz directs projetés avec scénario « avec mesure supplémentaire» selon la méthode linéaire
Méthode de regression polynomiale
Emissions projetées selon la méthode de régression polynomiale avec scénario « sans mesures »
Principaux gaz directs projetés avec scénario « avec mesure » selon la méthode polynomiale
Principaux gaz directs projetés avec scénario « avec mesure supplémentaire » selon la méthode polynomiale
Emissions par secteur
Les émissions dans le secteur de l’énergie, de l’industrie, de l’agriculture/foresterie et des déchets.
Emissions du secteur Energie (unité massique)
Emissions agrégées du secteur PIUP (unité massique)
Émissions par gaz
Les principales émissions imputables aux PIUP concernent donc le CO2, N2O, HFCs-134a, les COVNM, NOX et le SO2 (Tableau 28). Ainsi, les résultats de l’inventaire de GES du secteur PIUP montre pour un total évalué à 1 365,75 GgCO2eq en 2020, les HFC sont prédominants avec 97,02% de contribution suivi de CO2 et du N2O avec respectivement 2,85% et 0,13%
Emissions du secteur AFAT(unité massique)
Émissions par catégories de source hors Foresterie et autres
L’analyse des émissions globales par catégories de source hors FAT (Figure 29) fait ressortir que la « Fermentation entérique » est la première source d’émission avec 19 090,772 GgCO2eq (63,633%) des émissions totales suivies respectivement des « émissions directs de N2O provenant des sols aménagés » avec 8 187,695 GgCO2eq (27,291%) et des « Emissions indirects de N2O des sols aménagés » avec 1 776,482 GgCO2eq (5,921%).
La catégorie de source « Gestion de fumier » émet 775,635 GgCO2eq (2,585%). Les catégories source « Emissions dues au brûlage de la biomasse » avec 81,714 GgCO2eq (0,426%).
Les sous catégories « Riziculture » avec 40,160 GgCO2eq (0,133%), « Application d’Urée » avec 2,225 GgCO2eq (0,007%) et « Emissions indirectes de N2O provenant de la gestion de fumier » avec 0,312 GgCO2eq (0,001%) ont chacune une faible part dans les émissions globales.
Les émissions de CO2 avec 3 871,021 GgCO2 contribuent à 11,43% aux émissions totales du secteur.
Affectation des terres
L’analyse des émissions incluant le sous-secteur FAT montre que les émissions globales par catégorie de source font ressortir que la « Fermentation entérique » est la première source d’émission avec 19 090,772 GgCO2eq (56,365%) suivies respectivement des « émissions directs de N2O provenant des sols aménagés » avec 8187,695 GgCO2eq (24,174%) et des « prairies » avec 3 451,684 GgCO2 (10,191%).
L’analyse des émissions par gaz directs représentée sur la figure 28, montre une prédominance du CH4 dans les émissions globales du secteur avec 19 988,280 GgCO2eq (59,01%) dont 95,510% proviennent de la sous-catégorie de source « Fermentation entérique », 3,880% de la « gestion du fumier », 0,409% des « Emissions dues au brûlage de biomasse » et 0,201% de la « Riziculture ».
Emissions du secteur Déchets (unité massique)
Emission par catégorie
L’analyse des émissions globales par catégories de source (Figure 39) fait ressortir que le « traitement et rejet des eaux usées » est la première source d’émission avec 1 143,39 GgCO2eq soit 94,33% des émissions suivi de la catégorie « Elimination des déchets solides » avec 57,97GgCO2eq (4,78%). En dernière position s’affiche la catégorie « incinération et brûlage à l’air libre des déchets » avec 10,81GgCO2eq (0,89%). L’importance des émissions liées au traitement des eaux usées domestiques peut s’expliquer entre autres par l’absence de données détaillées sur les types de traitement, le degré d’utilisation de la méthode de traitement ou de voie d’évacuation pour chaque classe de revenu.
Emission par gaz
L’analyse des émissions par gaz directs, représentée sur la Figure 40, montre une prédominance du N20 dans les émissions globales du secteur avec 1 069,7 GgCO2eq (88,25%) dont 99,90% proviennent de la sous-catégorie traitement et rejet des eaux usées domestiques. Cela s’explique par la non présence d’un dispositif de traitement des eaux usées au niveau national sur la période considérée.
Le CH4 est le deuxième gaz émis avec 137,84 GgCO2eq (11,37%) dont 50,52% proviennent du traitement et rejet des eaux usées domestiques suivi de l’élimination des déchets solides municipaux avec 42,05%, de brûlage à l’air libre des déchets avec 3,72% et de traitement et rejet des eaux usées industrielles avec 3,70%. Le CO2 a une faible part dans les émissions globales (0,38%) avec 76,71% de ces émissions provenant du brûlage à l’air libre des déchets et 23,29% de l’incinération des déchets hospitaliers. Le gaz indirect émis dans le secteur Déchets est constitué du COVNM. Il est issu de la décomposition des DSM. Ces émissions sont évaluées à 1,13 Gg en 2020.
Situation globale
Emissions totales de l’année de référence 2020
L’estimation des émissions de GES au Niger a été faite en utilisant le logiciel IPCC2006, version 2.69. Dans ce cadre, les résultats seront présentés pour l’année 2020, ainsi que sa comparaison avec celle de l’année 2014 corrigée. En effet, l’année 2014 était l’année de référence de l’inventaire avant la mise à jour et qui était également considéré comme année de base de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) de deuxième génération.
Au Niger, les émissions nettes totales des principaux gaz directs pour l’année 2020 sont évaluées à 16 951,67 GgCO 2 eq, soit 0,75 tonnesCO 2 éq/habitant. Les émissions totales sont évaluées à 42 219,53 GgCO 2 eq, soit 1,86 tCO 2 éq/habitant.
Ces résultats font ressortir que le Niger à une capacité de séquestrions de CO 2 de l’ordre de 25 267,86 GgCO 2 eq.
Emissions par secteur
Analyse des émissions par gaz directs
Analyse de la tendance des émissions de GES
En termes des tendances sur la période 1990-2022, les émissions de GES sans le secteur UTCATF ont montré une tendance générale à la hausse. Elles sont passées de 7 953,42 GgCO2eq à 36 927,92 GgCO2eq entre 1990 et 2022, soit un Taux de Croissance Moyen Annuel (TCMA) de 4,91%. Cette augmentation est particulièrement liée à l’expansion des activités industrielles, à la croissance du secteur de l’énergie et à l’intensification des pratiques agricoles. Le secteur Agriculture/Elevage, notamment à travers la fermentation entérique et la gestion des sols, est un émetteur significatif de méthane (CH₄) et de protoxyde d’azote (N₂O). Les émissions de ce secteur représentent 74,13 % des émissions totales de GES sans UTCATF en 2022, mettant en lumière le rôle de l’agriculture dans le bilan des émissions du pays. Les émissions de CO₂ liées à la combustion des combustibles fossiles dans le secteur de l’énergie représentent une part importante des émissions totales. En 2022, le secteur de l’énergie a contribué à 14,54 % des émissions totales de GES sans UTCAFT. Les secteurs des déchets et PIUP, bien que contribuant dans une moindre mesure, génèrent des émissions de CO2 et CH₄, ajoutant à la pression globale sur les émissions. Cependant, le secteur UTCATF a joué un rôle de puits de carbone, grâce à la capacité de séquestration des forêts et des terres boisées. En incluant UTCATF, les émissions totales nettes du pays sont évaluées à (-) 22 670,07 GgCO2eq en 1990. Cette capacité d’absorption a progressivement diminué au fil du temps faisant passer les émissions totales nettes à 13 556,03 GgCO2eq en 2022.
Tendance des émissions
Scénario de référence
Le scénario BAU a été défini à travers l’outil « The Greenhouse Gas Abatement Cost
Model (GACMO) » sur la base du bilan énergétique de l’année de référence de l’inventaire des GES de 2014, de la croissance de la population, du PIB, de la demande d’énergie des différents secteurs d’activités et des émissions du secteur de l’Energie. Les résultats du scénario BAU sur la période 2014-2030, montrent une tendance à l’augmentation des émissions. En effet, les émissions du CO2 du secteur estimées à 2 146 ktCO2 en 2014 passeront à 7 454 ktCO2 en 2025 et 11 756 ktCO2 en 2030. Comme le montre la figure 4, “sans les mesures d’atténuation”, la trajectoire de développement du secteur serait une source d’émissions des GES.
Réduction « inconditionnelle » et « conditionnelle » par rapport à BAU (2025-2030)
L’impact de ces mesures sur la réduction des émissions a été évalué à travers l’outil GACMO. Les résultats montrent une réduction importante des émissions du secteur. En effet, sans les mesures, les émissions passeront à 11 766 ktCO2 en 2030 et avec les mesures, ces émissions seront de 6 432 ktCO2 soit une réduction de 5 324 ktCO2. La figure 5 ci-après présente l’impact des mesures des réductions (Inconditionnelles et Conditionnelles) par rapport à BAU-2025 et BAU-2030.
Emissions projetées avec le scénario sans mesure
L’analyse du tableau montre que l’approche par intensité présente une faible croissance des émissions entre 2025 et 2045, avec des projections relativement stables. Cela reflète une approche basée sur des variables explicatives telles que le PIB et la population, mais peut sous-estimer les impacts dans le contexte du Niger, où les dynamiques économiques et environnementales sont plus volatiles. En revanche, l’approche économétrique projette une augmentation plus rapide des émissions, atteignant 22 645,38 tonnes CO 2 eq en 2045.
L’approche par intensité lie directement les émissions à la croissance économique et à l’intensité des activités, ce qui la rend particulièrement pertinente pour le Niger, où la croissance démographique et la demande en énergie augmentent rapidement.
Emissions projetées avec le scénario « avec mesure
Les différentes méthodes d’estimation des émissions dans le scénario avec la mise en œuvre des politiques climatiques montrent des trajectoires variées. La méthode économétrique projette les émissions les plus élevées, atteignant 15 851,76 ktonnes CO₂eq en 2045, reflétant une croissance rapide malgré les politiques. La méthode polynomiale propose une trajectoire modérée, avec des émissions à 9 590,06 ktonnes CO₂eq en 2045, suggérant une réduction relative mais insuffisante à long terme. La régression linéaire offre une stabilisation des émissions, atteignant 4 595,46 ktonnes CO₂eq en 2045, traduisant un impact significatif mais limité des politiques climatiques. En revanche, la méthode d’intensité se distingue par une diminution continue des émissions, atteignant seulement 3 131,80 ktonnes CO₂eq en 2045, illustrant un scénario où les politiques et les innovations technologiques permettent une véritable transition vers une économie à faibles émissions.
Il ressort de cette analyse que l’approche par intensité est la plus réaliste et compatible avec les ambitions climatiques du Niger. En adoptant cette trajectoire, le Niger peut maximiser l’impact de ses politiques climatiques tout en poursuivant un développement durable.
Emissions projetées des émissions du scénario « avec mesures supplémentaires »
Les méthodes d’estimation montrent des résultats différents. La méthode économétrique prévoit une forte augmentation des émissions, atteignant 11 775,60 ktonnes CO₂eq en 2045. La méthode polynomiale réduit cette hausse, mais les émissions restent à 7 124,04 ktonnes CO₂eq en 2045. La régression linéaire montre une légère baisse avec 3 413,77 ktonnes CO₂eq en 2045. Enfin, la méthode d’intensité offre les meilleurs résultats avec une forte réduction des émissions, atteignant 2 326,48 ktonnes CO₂eq en 2045. Ces résultats indiquent que l’approche par intensité est la plus adaptée pour le Niger pour réduire ses émissions de façon significative.
Emissions projetées par intensité selon les différents scénarios
Dans le scénario sans mesure (orange), les émissions augmentent constamment, dépassant 4500 ktonnes CO₂eq en 2045, ce qui reflète l’absence de politiques climatiques. Le scénario avec mesure (bleu) montre une légère diminution, atteignant environ 3500 ktonnes CO₂eq, indiquant un impact limité des politiques actuelles. En revanche, le scénario avec mesure supplémentaire (vert) présente une réduction significative des émissions, qui tombent sous les 2500 ktonnes CO₂eq en 2045, démontrant l’efficacité d’actions renforcées. Cette analyse souligne l’importance de mesures supplémentaires pour atteindre des objectifs climatiques ambitieux.
Emissions agrégées du secteur PIUP (unité massique)
Emissions projetées selon le scénario « sans mesure »
Les projections des émissions du secteur PIUP selon le scénario « sans mesure » révèlent une divergence importante entre les deux méthodes utilisées. La méthode polynomiale prévoit une augmentation rapide et exponentielle des émissions, atteignant 9 498,64 ktonnesCO2eq en 2045, contre seulement 2 723,40 ktonnesCO2eq en 2025. En revanche, la régression linéaire montre une croissance plus modérée, avec une augmentation de 1 007,69 ktonnesCO2eq sur la même période, atteignant 2 340,43 ktonnesCO2eq en 2045. Compte tenu du contexte du Niger, caractérisé par des ressources limitées et des données souvent incertaines, l’approche polynomiale, es la plus adaptée.
Emissions projetées avec scénario « avec mesures »
Les projections des émissions dans le scénario « avec mesures » selon l’approche polynomiale et linéaire. L’approche polynomiale révèle une augmentation modérée des émissions, passant de 2 606,54 ktonnesCO2eq en 2022 à 6 649,05 ktonnesCO2eq en 2045. Par rapport au scénario « sans mesure », où les émissions atteignent 9 498,64 ktonnesCO2eq en 2045, cette méthode montre l’efficacité des mesures d’atténuation, tout en reflétant une croissance progressive liée au développement économique et démographique. L’approche polynomiale semble êtreplus adaptée au contexte du Niger, permet de mieux anticiper l’impact des mesures dans un environnement où les changements structurels et économiques influencent fortement les émissions. Cette méthode offre une base solide pour élaborer des politiques réalistes et efficaces tout en sensibilisant sur la nécessité de renforcer les actions pour maintenir les émissions sous contrôle.
Emissions projetées avec scénario « avec mesures supplémentaires »
L’approche polynomiale projette une réduction progressive mais mesurée des émissions, atteignant 4 939,29 ktonnesCO2eq en 2045, contre 6 649,05 ktonnesCO2eq dans le scénario « avec mesures » et 9 498,64 ktonnesCO2eq dans le scénario « sans mesure ». En revanche, l’approche linéaire anticipe des réductions plus drastiques, avec des émissions qui passent de 1 228,79 ktonnesCO2eq en 2025 à 1 217,03 ktonnesCO2eq en 2045. Les résultats de l’analyse montrent que l’approche polynomiale est plus réaliste pour un contexte comme celui du Niger, où les mesures supplémentaires nécessitent du temps et des ressources pour être pleinement efficaces
Emissions projetées selon les scénarios avec la méthode polynomiale retenue
Le graphique met en évidence les projections des émissions pour le secteur PIUP selon trois scénarios : « sans mesure », « avec mesure » et « avec mesure supplémentaire ». Le scénario « sans mesure » montre une hausse rapide des émissions, atteignant près de 9 500 ktonnesCO2eq en 2045, tandis que le scénario « avec mesure » les réduit à environ 6 650 ktonnesCO2eq grâce à des actions correctives initiales. Le scénario « avec mesure supplémentaire » affiche la meilleure performance, limitant les émissions à environ 4 940 ktonnesCO2eq en 2045, ce qui souligne l’efficacité accrue des mesures renforcées.
Emissions du secteur AFAT(unité massique)
Scénario de référence
Le scénario BAU du secteur AFAT a été défini à travers l’outil EX-ACT (EX-Ante Carbon-balance Tool) de la FAO en prenant en compte les tendances de développement actuelles du secteur AFAT et les activités humaines futures.
Les résultats montrent que sans les mesures d’adaptation à co-bénéfice, les émissions qui étaient évaluées à 24 000 ktCO2-eq en 2014, passeront 69 434 ktCO2-eq en 2025 et à 107 296 ktCO2eq en 2030 comme le montre la figure.
Emissions projetées avec scénario « sans mesures »
Selon les résultats du tableau, la méthode économétrique projette une augmentation progressive, atteignant 50 080,64 ktonnes en 2045, reflétant une croissance modérée des émissions. La méthode polynomiale prévoit une hausse plus rapide, atteignant 57 191,17 ktonnes, indiquant une sensibilité accrue aux variables d’entrée. La régression linéaire montre une trajectoire plus stable avec une hausse limitée à 38 071,16 ktonnes, soulignant une approche conservatrice. En revanche, la méthode d’intensité projette une explosion des émissions à 253 705,97 ktonnes.
Emissions projetées avec scénario « avec mesures »
Les résultats du tableau montrent que la méthode économétrique prévoit une augmentation progressive des émissions, passant de 27 376,35 ktonnes en 2022 à 35 056,45 ktonnes en 2045, avec un rythme de croissance modéré. La méthode polynomiale projette également une hausse, mais à un rythme légèrement plus élevé, atteignant 40 033,82 ktonnes en 2045. La régression linéaire, quant à elle, montre une augmentation beaucoup plus lente, atteignant un pic de 26 649,81 ktonnes en 2045, ce qui peut être interprété comme une estimation plus stable et conservatrice. Enfin, la méthode d’intensité propose des projections nettement plus élevées, avec 177 594,18 ktonnes en 2045, suggérant une escalade irréaliste des émissions. Dans le contexte du Niger, où les infrastructures et les politiques sont encore en développement, la méthode de régression linéaire semble la plus réaliste et adaptée, car elle présente une progression modérée des émissions.
Selon le tableau, le scénario avec mesures supplémentaires, basé sur différentes méthodes de projection, présente des résultats variés pour les émissions de CO₂.
La méthode économétrique montre une légère baisse des émissions, passant de 27 376,35 ktonnes en 2022 à 26 041,93 ktonnes en 2045. La méthode polynomiale prévoit une légère augmentation, atteignant 29 739,41 ktonnes en 2045. La régression linéaire, quant à elle, indique une réduction significative des émissions, avec un passage de 27 376,35 ktonnes en 2022 à 19 797,00 ktonnes en 2045, suggérant l’efficacité des mesures. Cependant, la méthode d’intensité, qui projette des émissions beaucoup plus élevées (131 927,10 ktonnes en 2045), semble irréaliste. Pour le Niger, où des efforts pour atténuer les émissions est important, la régression linéaire apparaît comme la méthode la plus appropriée, offrant une trajectoire réaliste de réduction des émissions.
Emissions projetées selon les différents scénarios par l’approche linéaire
La figure ci-dessous présente les missions projetées selon les différents scénarios par m’approche linéaire. Ce graphique montre les émissions de CO₂ projetées pour différentes méthodes, avec ou sans mesures supplémentaires. Le scénario sans mesure (en orange) indique que les émissions augmenteront fortement au fil des années. Le scénario avec mesure (en bleu) montre que les émissions restent stables autour de 25 000 ktonnes, tandis que le scénario avec mesure supplémentaire (en vert) prévoit une diminution des émissions, atteignant environ 22 500 ktonnes en 2045. Cela montre l’importance de prendre des mesures supplémentaires pour réduire les émissions de CO₂ à long terme.
Emissions du secteur Déchets (unité massique)
Emissions projetées avec scénario « sans mesures »
La méthode économétrique prévoit une forte augmentation des émissions, atteignant 3 439,72 ktonnes CO₂eq en 2045, ce qui représente la plus grande hausse. La méthode polynomiale suit une trajectoire similaire mais légèrement inférieure, avec 3 234,80 ktonnes CO₂eq en 2045. La méthode de régression linéaire montre une progression plus modérée, atteignant 2 448,84 ktonnes CO₂eq en 2045, ce qui en fait une projection plus réaliste et alignée sur une tendance stable. Enfin, la méthode d’intensité projette des émissions de 2 836,73 ktonnes CO₂eq en 2045, légèrement supérieures à celles de la régression linéaire.
Emissions projetées avec scénario « avec mesures »
Selon le tableau ci-dessous, la méthode économétrique montre une augmentation relativement importante, atteignant 2 407,81 ktonnes CO₂eq en 2045, indiquant une efficacité modérée des politiques climatiques. La méthode polynomiale projette une augmentation plus modérée, avec 2 264,36 ktonnes CO₂eq, tandis que la méthode d’intensité montre une réduction notable, atteignant 1 985,71 ktonnes CO₂eq en 2045. Enfin, la méthode de régression linéaire présente la trajectoire la plus faible et stable, avec seulement 1 714,19 ktonnes CO₂eq en 2045, suggérant un impact significatif des mesures mises en place.
Il ressort du tableau la méthode économétrique montre une légère diminution suivie d’une reprise des émissions, atteignant 1 788,66 ktonnes CO₂eq en 2045, ce qui reflète une réduction limitée. La méthode polynomiale projette une réduction plus importante, atteignant 1 682,09 ktonnes CO₂eq, tandis que la méthode d’intensité prédit une baisse encore plus marquée avec 1 475,10 ktonnes CO₂eq en 2045. La méthode de régression linéaire offre la meilleure performance, réduisant les émissions à 1 273,40 ktonnes CO₂eq en 2045, reflétant un impact significatif des mesures supplémentaires. Au vu des résultats de l’analyse, la méthode de régression linéaire est la plus appropriée. Elle projette une réduction substantielle et réaliste des émissions tout en soulignant l’efficacité des mesures climatiques supplémentaires pour atteindre des objectifs environnementaux ambitieux. Ces résultats indiquent que le modèle de régression linéaire est la plus adaptée pour le Nier pour réduire ses émissions de façon significative.
Emissions projetées par l’approche de régression linéaire selon les différents scénarios
La figure 11 présente les émissions projetées par régression linéaire selon les différents scénarios. Le graphique compare les émissions de CO₂ au Niger selon trois scénarios : sans mesure, avec mesure, et avec mesure supplémentaire, de 2022 à 2045.
Le scénario sans mesure (orange) montre une hausse constante atteignant 2 400 ktonnes CO₂eq en 2045, reflétant l’impact de l’inaction. Avec mesure (bleu), les émissions se stabilisent autour de 1 600 ktonnes CO₂eq, montrant une certaine efficacité des politiques climatiques. Enfin, le scénario avec mesure supplémentaire (vert) présente la meilleure réduction, avec des émissions tombant à environ 1 475 ktonnes CO₂eq en 2045, soulignant le potentiel des efforts renforcés pour limiter durablement l’empreinte carbone.
Emissions projetées selon le scénario « sans mesure »
Le scénario sans mesure, présenté dans le tableau 36, montre une augmentation continue des émissions de CO₂ au fil des années. En 2022, les émissions sont de 1 475,34 Ktonnes CO₂eq. En 2025, elles atteignent 2 278,99 Ktonnes, puis augmentent encore pour atteindre 4 919,39 Ktonnes en 2035 et 7 559,78 Ktonnes en 2045 selon le modèle économétrique. Les autres modèles, tels que le polynomiale, la régression linéaire et l’intensité, montrent aussi une tendance à la hausse, bien que les chiffres varient légèrement entre les méthodes. Cela indique une trajectoire de croissance des émissions dans ce scénario, sans intervention pour les réduire.
Emissions projetées avec scénario « avec mesures »
Dans le scénario avec mesure, les émissions de CO₂ sont également projetées pour augmenter au fil des années, mais à un rythme différent selon la méthode utilisée. Selon le modèle économétrique, les émissions augmentent à 2 160,49 ktonnes en 2025, puis à 4 161,80 ktonnes en 2035, et culminent à 5 291,85 ktonnes en 2045. La méthode polynomiale prévoit également une augmentation, avec des émissions de 1 578,11 ktonnes en 2025, atteignant 2 173,92 ktonnes en 2035, et 2 579,53 ktonnes en 2045, ce qui correspond. La régression linéaire indique une croissance plus lente, avec des émissions de 1 306,39 ktonnes en 2025, et 1 523,56 ktonnes en 2045. Enfin, le modèle d’intensité suit une tendance similaire à l’économétrique, atteignant 5 397,64 ktonnes en 2045. Ce scénario montre donc une réduction par rapport au scénario sans mesure, bien que les émissions continuent d’augmenter, elles restent inférieures à celles projetées sans intervention. Ces résultats indiquent que l’approche polynomiale est la plus adaptée pour le Nier pour réduire ses émissions de façon significative.
Dans le scénario avec mesures supplémentaires, les projections des émissions montrent une évolution diversifiée en fonction de la méthode utilisée. Selon la méthode économétrique, les émissions augmentent à 2 278,99 ktonnes en 2025, puis à 4 919,39 ktonnes en 2035, et atteignent 7 559,78 ktonnes en 2045. La méthode polynomiale prévoit une progression plus modérée, avec 1 664,67 ktonnes en 2025, 2 569,65 ktonnes en 2035, et 3 685,04 ktonnes en 2045. La régression linéaire indique une croissance moins importante, avec 1 378,04 ktonnes en 2025, 1 777,28 ktonnes en 2035, et 2 176,51 ktonnes en 2045. Enfin, selon la méthode de l’intensité, les émissions augmentent à 2 288,68 ktonnes en 2025, 4 999,80 ktonnes en 2035, et 7 710,91 ktonnes en 2045. En résumé, toutes les méthodes montrent une augmentation des émissions au fil du temps, mais avec des trajectoires différentes, la méthode économétrique et celle de l’intensité prévoyant les augmentations les plus marquées, tandis que la régression linéaire projette les valeurs les plus faibles. Ces résultats indiquent que l’approche polynomiale est la plus adaptée pour le Nier pour réduire ses émissions de façon significative.
Emissions projetées selon les différents scénarios selon l’approche polynomiale retenue
Le graphique illustre l’évolution des émissions de gaz à effet de serre (ktCO2eq) entre 2022 et 2045 selon trois scénarios. Sans mesure (orange), les émissions augmentent fortement, passant de 1 500 ktCO2eq à plus de 3 500 ktCO2eq, montrant une aggravation rapide. Avec mesure (bleu), la progression est plus modérée, atteignant environ 2 500 ktCO2eq en 2045. Avec mesure supplémentaire (vert), les émissions restent les plus basses, augmentant légèrement mais restant sous 2 000 ktCO2eq. Cela démontre l’efficacité des mesures renforcées pour limiter la hausse des émissions.
