Adaptation
L’évaluation de la vulnérabilité des secteurs AFAT et Energie a permis d’identifier les options d’adaptation suivantes :
- Promotion de l’Agriculture Intelligente face au Climat ;
- Valorisation des données météorologiques par les producteurs ;
- Développement de la gestion durable des terres et des eaux ;
- Renforcement de la gestion participative et numérisée des massifs forestiers ;
- Elaboration et mise en œuvre d’un plan décennal de reboisement ;
- Développement de la Foresterie urbaine et péri-urbaine ;
- Subventions des kits d’utilisation des énergies fossiles et solaires ;
- Développement de Partenariat Public Privé (PPP) pour la mise en valeur des énergies nouvelles et renouvelables.
Financement Adaptation
Le montant global (investissement inconditionnel et conditionnel) de mise en œuvre des technologies d’adaptation identifiées est évalué à 6,743 Milliards USD pour la période 20212030 en deux phases de cinq ans.
En effet, les coûts des options inconditionnelles et conditionnelles sont évalués respectivement à 2,40 Milliards USD (36%) et 4,343 Milliards USD (64%).
Mesures d’adaptation prioritaires
Les mesures d’adaptation dans le secteur AFAT portent sur l’amélioration de la résilience des sous-secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la foresterie, des ressources en eau, halieutiques et fauniques ainsi que de la santé des populations. En effet, l’accent est mis sur la promotion des techniques d’AIC prenant en compte la valorisation de l’information climatique, l’alerte précoce, la gestion des risques et de catastrophes, le genre et l’inclusion sociale, l’assurance indicielle agricole climatique et l’intégration de la dimension « changement climatique » dans la planification locale, régionale et nationale.
Les mesures d’atténuation prévues, dans le secteur AFAT, sont relatives à la mise à l’échelle des bonnes pratiques de gestion durable des terres (GDT) et des eaux sur l’ensemble des zones agroécologiques en vue d’augmenter la résilience des écosystèmes et des ménages, et de séquestrer le carbone.
Impacts et mesures d’adaptation
Indicateurs de mesures d’adaptation à co-bénéfices atténuation du volet AFAT
Mesures d’adaptation prioritaires
Pour le secteur de l’Energie, les mesures visent à faciliter l’accès à une énergie bon marché, durable et propre ainsi que l’accès aux services énergétiques modernes pour tous en 2030. Les options d’atténuation concernent la gestion du sous-secteur ‘Résidentiel’(ménages), par l’électrification rurale, l’économie du bois-énergie et sa substitution par d’autres combustibles plus modernes (gaz butane, biocarburants, solaire) ; le sous-secteur ‘Transport’ par la baisse de ses consommations spécifiques ; la gestion des secteurs ‘Demande, Transformation et Vulgarisation des Énergies Renouvelables’ par l’amélioration de l’efficacité énergétique des filières et la promotion du solaire photovoltaïque pour le pompage d’eau, la santé et l’électrification.
Atténuation
Malgré, la situation de vulnérabilité du Niger et son appartenance au groupe des PMA, la CDN prévoit une réduction des émissions de GES durant la période 2021-2030 dans les deux secteurs (AFAT, Energie) suivants les projections des émissions projetées pour les BAU-2025 et BAU2030 et selon un scénario de référence basé sur des hypothèses. Les mesures d’atténuation se répartissent en contributions inconditionnelles et conditionnelles.
L’adaptation est primordiale pour le pays. Pour participer aux efforts d’atténuation de la communauté internationale, le Niger privilégie les actions d’adaptation à co-bénéfices forts en faveur de l’atténuation.
L’atténuation dans le secteur de l’Energie nécessite des investissements importants pour faciliter l’accès à une énergie bon marché, durable et propre.
Tout en mobilisant ses ressources nationales, le Niger souhaite utiliser la Finance Climat Internationale et d’autres mécanismes financiers internationaux et bénéficier de l’appui de la coopération internationale pour atteindre les objectifs.
Financement Atténuation
Le montant global (investissement inconditionnel et conditionnel) de mise en œuvre des technologies d’atténuation identifiées est évalué à 3,1651 Milliards USD pour la période 20212030 en deux phases de cinq ans.
En effet, les coûts des options inconditionnelles et conditionnelles sont évalués respectivement à 0,2127 Milliards de USD soit 6,72% et 2,9524 Milliards de USD soit 93,28%.
Mesures d’atténuation
Les technologies identifiées sont des mesures à co-bénéfice. D’une manière globale, leur mise en œuvre font l’objet de projets/programmes en cours ou planifiés. Ainsi sont retenues pour la CDN révisée : Plantations d’espèces à usages multiples : 750 000 ; Promotion de régénération naturelle assistée (RNA) : 913 932 ha ; Aménagement des terres pour les cultures irriguées ou de décrues : 424 000 ha ; Haies vives et brises vents : 145 000 km ; Aménagement et sécurisation des enclaves pastorales, aires de pâturage et aires de repos : 455 848 ha ; Aménagement et matérialisation et couloirs de passage : 279 702 ha ; Restauration des terres pastorales dégradées : 112 500 ha ; Foresterie privée : 75 000 ha : développement de fermes laitières en zéro pâturage (stabulation permanente) : 258 fermes ; intensification des systèmes d’élevage basés sur l’embouche bovine : 1 500 fermes ; intensification des systèmes d’élevage basés sur l’embouche ovine : 3 000 fermes ; Programme « un village un bois » : 12 500 ha ; Fixation de dunes vives : 10 053 ha ; Réhabilitation des forêts classées dégradées : 10 000 ha ; Gestion des intrants : 10 822 tonnes ; Lutte contre le déboisement (défrichement) et les feux de brousse (parefeu) : 7 500 ha ; Culture fourragère : 2 000 ha. Mises en œuvre sur une superficie de 4 838 899,5 ha (soit 4% de la superficie du pays), ces technologies permettront au Niger de séquestre 4,2 tonnes de CO2-eq / ha/an.
Actions et Mesures par Technologies
Vue d’ensemble de la réduction attendue en 2030 et réduction atteinte sur la période 2021-2024
Mesures d’atténuation
Les options d’atténuation inconditionnelles et conditionnelles dans le secteur de l’Energie concernent la proportion de l’efficacité énergétique dans les secteurs résidentiel et tertiaire ; la réduction des pertes de transport et distribution d’électricité ; le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le secteur de transport. Les cibles retenues sont consignées dans le tableau 3.
